dimanche 24 février 2013

Le guépard

acrylique sur canson 24*32
Si les rois des cieux sont les oiseaux, les rois des mers : les dauphins alors le roi de la terre est le léopard.

Rapide comme l’éclair, élégant et souple dans sa démarche, ce félin au pelage beige tacheté de noir est sublime.

Afin de rester dans une l’ambiance et la chaleur de l’Afrique, le cadre du tableau est formé de chaumes de graminées.

mercredi 6 février 2013

Le pont couvert

Ici, un paysage d’automne. Les couleurs sont vives et parfois fantaisistes : herbe rose, mur bleu…La grossièreté des touches de couleur ne laisse pas indifférent. La souche d’arbre au premier plan arbore de brusques trainées de couleurs non appropriées.

gouache (numéro d'art) 40*30


J’ai 7ans, c’est l’un des tous premiers grands numéros d’art auquel je suis confrontée. Tout commencement  mérite critiques et encouragements. Les numéros d’art malgré leurs précisions (petites zones d’application et large palette de couleur) ne permettent pas de faire fusionner les teintes entre elles. Chaque application de peinture reste une tache indépendante des autres. C’est une première approche de la peinture sécurisante pour les débutants.

Ma maison contemporaine

Ma maison de type contemporain encapuchonnée d’un toit de fausses ardoises. Les fenêtres de l’étage sont soulignées de crépi jaune tandis que les murs sont roses clair. La porte d’entrée est délimitée par des briques de parement. Elle possède dix pièces rendues lumineuses par la présence d’une véranda. Le sous-sol est constitué d’un grand garage et d’une cave.

Nous avons un jardin potager et le reste du terrain sert à notre divertissement. De notre maison, nous pouvons assister aux matches de foot. En façade, la clôture est composée d’un mur en briques rehaussé de barrières métalliques.

Extrait d’une rédaction rédigée en école primaire datant du 19 février 2002.

huile sur toile 25*40

Contraste spatial

« Dans quel pays voudrais-tu vivre plus tard ? Quelle est ta saison préférée ? »

Nous avons tous déjà été confronté à ces questions. Si la réponse semble évidente et concise pour certains, elle promet d’entamer de longues réflexions pour d’autres.

Pour les indécis n’étant ni noirs ni blancs, ni piles ni faces, ni oui ni non : voici deux fenêtres représentant des espaces naturels aux antipodes les uns des autres.

Huile sur canson 42*64

Un paysage d’été ou l’on respire l’air iodée de la mer en longeant la plage ; les pieds bercés dans du sable chaud ou l’écume de l’eau salée et purifiante.
Un décor d’hiver endormi par une fraiche et lumineuse couverture de neige. Les arbres dépouillés de leurs feuilles et les sapins laissent étinceler les cristaux de neige couvrant leurs branches nues.

Le Cesuli


huile sur toile 47*35

En Italie, à proximité de Bergame et à 90 km de Milan se trouve agrippé sur la montagne à 1000m d’altitude le petit village de Colère. C’est le pays de naissance/de jeunesse de mes grands parents paternels.

Colère est aujourd’hui devenu un village attractif pour la pratique du ski en hiver et des randonnées en été. Il s’est étoffé de modernes maisons et de villas. Il conserve cependant son patrimoine historique telle que la grande et remarquable église de la place centrale mais également faisant face au cimetière  une petite chapelle sombre et ténébreuse effrayant au passage les enfants lors de la tombée de la nuit: le Cesuli

Une petite caravelle

Un numéro d’art représentant un petit navire à voile longeant les côtes rocheuses. Les taches marquant le reflet du bateau sur l’eau sont générales, approximatives. De même pour les ombres dans la voilure de celui-ci.
En arrière plan, les touches de couleur pour former la végétation sont hésitantes et hasardeuses.
gouache (numéro d'art) 50*40

samedi 2 février 2013

La montagne

huile sur toile 60*35
Une impressionnante masse rocheuse et terreuse jaillit du sol : c’est la montagne. L’écoulement des eaux de pluie sur celle-ci alimente le lac à ses pieds. Une source d’eau et la vie y fleurit : un petit village avec sa chapelle et ses maisons naît.
L’estive est là. La transhumance commence : Un berger accompagné de son troupeau entame l’ascension de la montagne à la recherche des pâturages du printemps dont l’herbe est fraîche et appétante.

Voie tracée

acrylique sur papier bristol 21*29,7

Un trait droit sur une carte et dans le paysage détruisant tout sur son passage. Les petits êtres vivants peuplant cet espace initialement riche et paisible n’ont pas eu leur mot à dire.
Hier n’est plus. Aujourd’hui, la biodiversité laisse place à un vacarme incessant : les allées et venues sans fin des automobilistes toujours plus pressés.

Anthropisation

L’homme peuple la terre. Il aménage son territoire pour répondre à ses besoins croissants : nourriture, énergie, biens, propriétés. De nos jours, son impact visuel sur le paysage n’est plus anodin.


huile sur toile 38*45

Ce tableau présente une jeune femme observant depuis un point de vue la tragique disparition d’une forêt primaire, d’une terre vierge, la terre de nos ancêtres. 

A ses pieds, des voies bétonnées, une agriculture intensive, des pylônes électriques, des éoliennes contribuent à la déforestation. Au loin, la ville et ses gratte-ciels rectilignes. A gauche, les fumées des usines et des industries n’épargnent pas l’atmosphère.

Dans l’espace : Terrouge

Non loin de notre système solaire, quelque part dans l’immensité de l’inconnu, la vie peuple des espaces. Sur Terrouge au ciel sans limites cohabitent deux êtres vivants bien différents. Les Bleus aux chapeaux saturniens déambulent sur Terrouge avec une ombrelle au bras évoquant leurs soucoupes volantes. A gauche, des tentes rouges, demeures des Rouges qui portent sur leur tête des couvre-chefs identiques à leur habitation.

acrylique sur canson 24*32

L’arbre rose

acrylique sur canson 24*32
Un drôle de petit monde tout en couleur dans lequel se promènent des personnages ; peut-être une mère accompagnée de ses enfants. Au sommet de la colline, un arbre majestueux, massif et tortueux. Son feuillage est semblable à des nuages enflammés. Non loin de là, un moulin solitaire profite des vents d’altitude.